Sucre-Potosi-Uyuni

On est dépaysé dans ces petites villes coloniales où notre principale attraction à été de compter et photographier tous les Samouraïs rencontrés. (Rubrique en construction...). Et aussi de goûter leurs bières: Sureña, Potosiña...


À Sucre, on en apprend un peu plus sur l'histoire de la Bolivie et on est impressionné par le nombre de Présidents qui se sont succédés en si peu de temps (dont une femme, bon seulement un an de mandat...). On en profite pour se balader dans les rues, les parcs, les marchés et on rencontre des zèbres joyeux qui font la circulation. On papote voyage sur la place du mirador avec une famille de belges devant leur gros camion et avec une équipée lyonnaise fanas de la ballade gourmande ladoisienne.

On part deux jours marcher dans le cratère de Maragua ("- Ah bon vous voulez marcher? Nan, c'est mieux en voiture, les touristes préfèrent!") 

Des montagnes aux strates multicolores et des empreintes de dinos gravées dans la roche. On troque alors notre chapeau d'Indiana contre la casquette de Denver.

À Potosí, ville minière encore active (contrairement à Montceau les Mines bien que l'on a pu constater un lien étroit entre mines et tunning), on découvre la casa de la monedad et les différentes techniques pour frapper le peso.

On assiste à une démo de break devant l'œil surpris et amusé des marchands et passants. 

C'est aussi notre première séance de ciné en Amérique su Sud, salle non chauffée et strapontins peu molletonnés mais avec une qualité d'image incroyable. Vive le numérique! Au programme un film bolivien, "Los Olvidados", qui laisse entrevoir le sort des opposants politiques durant les dictatures d'Amérique latine. Pas très drôle mais très poignant!

À Uyuni, on réserve notre excursion pour le Salar et on allège nos sacs à dos en postant un colis à la crèche qui nous accueillera en novembre: un grand moment des PTT!


Pour le Salar et le Sud Lipez, les photos parlent d'elles mêmes... Les paysages qui nous font rejoindre San Pedro de Atacama sont indescriptibles. Que ce soit l'horizon de sel, l'absence de toute forme sonore, les couleurs des différentes lagunes, les flamants roses, les lamas, un renard ou encore les geysers et les sources d'eau chaude...

On fait la rencontre, pendant cette petite virée de 3 jours en LandCruiser, d'un jeune couple de Montréalais, d'une londonienne de Hong Kong qui se prénomme Nicola et d'un Néo-Zélandais qui ne pouvait pas s'empêcher de se prendre en photo devant tout ce que l'on visitait. 

On apprend aussi, autour d'un jeu, "Pim Pam Poum", que notre chauffeur chevronné qui paraît 35ans n'en a que 23...


Une fois passé la frontière Bolivie/ Chili, notre nouveau chauffeur au teint et à la trogne semblable à un de nos vignerons qui aurait oublier de recracher, nous conduit dans le désert le plus aride du monde et son ciel étoilé qui fait rêver les astronomes: San Pedro de Atacama.

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Fesse de bouc