Arequipa

On aura passé un mois dans cette jolie ville blanche entre volontariat, découverte de la ville et de ses environs pour des randonnées sportives...


On découvre les deux crèches/écoles Lara et Llosa qui accueillent des enfants qui ne mangent pas à leurs faim et qui vivent souvent avec leurs mamans dans quelques mètres carrés de briques et de tôles... On est reçu par chaque classe en chansons et en chœur par des "bienvenidos amigos franceses". 
On commence à prendre nos habitudes, petit déjeuner dans le jardin de notre petit hôtel colonial: avocat, mangue, œufs, ananas... Et c'est parti pour 40 minutes de combi jusqu'à Lara ou 2 minutes à pieds jusqu'à Llosa.

C'était une très belle expérience pleine d'émotions où nous avons pu mettre en place plusieurs projets dont celui d'une vidéo pour les 30 ans de l'association franco-péruvienne où nous avons recueillis des témoignages de mamans, anciens élèves, professeurs... Tout le montage reste encore à faire en France... 

Le volontariat nous laissant quelques jours de libre, Juan Carlos, le super gérant de notre chaleureux logement , nous donne des bons plans pour nos sorties "sportives", mais surtout où manger une bonne pizza au feu de bois, un pollo a la brasa, des buñuelos...
On est séduit par Arequipa avec sa jolie plaza de Armas et ses arcades toujours peuplées (surtout de pigeons). Un marché qui regorge de fruits sucrés et d'avocats crémeux. On déguste des buñuelos (beignets recouverts de miel ou sirop) au mirador de Yanahuara . On visite le fascinant couvent Santa Catalina, petite ville dans la ville, où on se laisse prendre à raviver les flammes des différents fours de pierres à la nuit tombée. On rencontre Juanita... Un peu froide aux premiers abords... On fait même du rafting sur le Rio Chile avec notre guide bionique.
Canyon de Colca

On forme un groupe avec deux catalanes, un suisse-italien rencontrés à la sortie du bus et un chien que l'on a baptisé "mas o menos "... Et c'est parti pour 4 jours de marche au cœur du canyon dans de superbes paysages... Dans le premier refuge, on peut même profiter des bains thermaux en plein air. Et avant l'ultime montée qui nous ramène au point de départ (soit 1100m de dénivelé positif), on bulle dans la piscine de l'oasis de Sangalle, au milieu des papayers, avocatiers et bananiers. On se souviendra des parties de cartes enflammées de "capitalista"...

Misti 

On sait toujours pas ce qui nous a piqué... On commence à 4 + le guide, l'ascension de ce volcan mythique qui surplombe la ville. L'allemand "gordito" n'en peut plus au bout de quelques heures et après avoir insisté le guide concède à le raccompagner. On dormira donc plus bas que prévu (4000m), ce qui nous rajoutera un peu de dénivelé pour le lendemain! Malgré le froid sur le campement, on est bluffé par le coucher de soleil (photos à l'appui). Réveillés à minuit et demi on attaque à la frontale les huit heures de montée le souffle court et le cœur tambourinant. Petit pas par petit pas, on avance avec le jour qui commence à se lever. Arrivés à l'ancien cratère à plus de 5700, Anne rend les armes (ah l'altitude...). Thibaud continue la dernière portion avec le jeune canadien et arrive aux 5822 mètres, le sommet du volcan. 
On se fait plaisir pour la descente en faisant des grandes glissades dans le sable noir. Ce qu 'on a monté en plus de 12 h on le descend en 3... 
On l'a fait!

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Fesse de bouc